Au mois de juin, j’ai eu la chance de tester un atelier de création dans l’atelier des deux fondatrices de la marque RINCK, organisé par une nouvelle startup WECANDOO. Derrière le vilain mot de « startup », wecandoo est une jolie idée, car elle crée une passerelle entre des artisans créateurs et nous, le grand public. Elle propose en effet des « stages » dans un vrai atelier, afin de s’initier le temps de quelques heures ou sur plusieurs jours à une technique en compagnie des personnes qui la pratique quotidiennement.
J’ai testé. J’ai adoré. Je vous raconte.
Qui se cache derrière RINCK ?
Je vous présente donc Lisa et Mathilde, qui ont créé il y a deux ans la marque RINCK, des carnets pas classiques. L’idée leur est venue du constat qu’elles n’arrivaient pas à trouver de beaux carnets, « un carnet unique, robuste et ergonomique ». Elles ont donc mis au point un carnet qui mélange deux techniques : la reliure à la grecque et la technique de la marqueterie. Vous ne voyez pas trop de quoi je parle ? C’est normal, c’est en faisant le stage que j’ai pu saisir le long cheminement qui les a conduit à ce produit.
Comment se passe le stage ?
Mathilde et Lisa nous (nous étions deux) ont d’abord accueilli autour d’un café, afin de faire connaissance et d’expliquer le déroulement de la journée. Puis, très vite, il a fallu se lancer. La fabrication d’un carnet Rinck s’organise autour de deux étapes : la confection du carnet papier et la réalisation de la couverture en bois. Normalement, la fabrication de leurs carnets s’étalent sur plusieurs jours. Elles avaient donc simplifié certaines étapes pour que nous puissions partir en fin de journée avec le nôtre.
Lisa nous a dans un premier temps présenté les différentes étapes de fabrication puis, nous avons choisi la feuille de garde de notre futur carnet et les essences de placage pour réaliser la couverture.
Là, je suis en train de placer sous presse les feuilles de plaquage de bois encollées, dans la presse.
Pliage, découpage aux millimètres près, puis nous passons à la séquence « couture » avec la réalisation du fameux « point grec ». Il permet de relier des carnets de feuilles entre eux, afin de former le livre.
Et voilà !
Ne reste plus qu’à placer nos couverture en plaquage que nous avons sorties de la presse, poncées et vernis.
Il y a un réel plaisir à les écouter parler de leur métier, de leur passion, de les voir faire… et de faire. Chaque étape en soi n’est pas très compliquée, mais demande de la maîtrise et beaucoup de pratique. En faisant, on comprend mieux le travail de l’artisan.
J’espère que ce partage d’expérience vous aura intéressé. J’ai passé une belle journée à échanger, à faire et regarder.
Si l’aventure vous tente, je vous invite à faire un tour par le site WECANDOO
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