Je continue de vous parler de mon périple en Inde. Je sais, ce n’est pas très déco, mais j’avais vraiment envie de partager par ici, cette aventure. Après les sites archéologiques de Hampi et ses environs dont je vous ai parlé dernièrement, nous avons quitté la campagne verdoyante pour la ville de Madurai, sa pollution, le bruit des klaxons permanents, des ordures, des mendiants, les odeurs… 

Je croise les doigts pour ne pas ennuyer (je coupe). Comme j’ai quelques retours qui m’encouragent, je continue. Je vous rassure, on arrive presque à la fin avec cet avant-dernier billet sur la ville de Madurai et ses temples (je parlerai aussi shopping avec des photos d’un bazar).

N’oubliez pas que pour voyager en Inde, il est obligatoire de demander un visa Inde à l’avance. La procédure est un peu longue et compliquée mais heureusement, elle peut être effectuée en ligne et le visa reste valable pendant un an à partir du moment où il est délivré.

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Visite du temple de Madurai

Nous tenions absolument à aller à Madurai pour visiter un des temples les plus importants d’Inde, et pour cela nous avons dû refaire une nuit de train avec une arrivée à 3 h du matin. Même pas peur. En revanche, nous étions à notre presque quatrième « petite » nuit  (et je l’ai payée très cher à mon retour en France, car ce n’était pas fini).

Est-ce que cela valait le coup ? Certainement.

Une ode à la couleur

Je parlais dans mon dernier billet sur l’Inde de ma surprise devant ma première tour-portail à Hampi [On nomme cela des gopurams, ce sont des tours richement sculptées qui permettent d’accéder au temple], mais celles du temple de Mînâkshî sont, sont…les mots m’échappent : surprenantes, kitschisstes, colorées, déconcertantes.

Contrairement, à ce que nous avions vu jusqu’à présent, celles-ci sont caractéristiques de l’Architecture dravidienne, je retiendrai surtout qu’elles sont peintes de couleurs vibrantes. Les quatre impressionnantes tours et leurs milliers de statues sont soigneusement recouvertes de peintures synthétiques tous les quatre an.

De l’intérieur du temple Mînâkshî, je ne pourrais rien vous montrer. Les photos y sont interdites (on est fouillé au corps à l’entrée). C’est vraiment dommage, car j’aurais aimé partager avec vous cette expérience. C’est une ville dans la ville, un dédale de salles, de colonnes, de petites chapelles, de boutiques… En revanche, nous avons pu nous rendre dans le temple de Meenakshi (situé aux abords de Madurai) où j’ai pu prendre quelques photos. L’ambiance y est semblable.

En pénétrant dans un temple hindouiste, on comprend mieux le fonctionnement de cette religion, sans pouvoir saisir grand chose du culte. Pour vous décrire le mieux ce que j’y ressentis, je vous livre cette réflexion que je me suis faite en voyant un éléphant richement décoré, faire son entrée dans une chapelle : « J’imagine mieux ce que pouvais être un temple égyptien à l’époque des pharaons ».

L’instant shopping !

Comme promis, je termine par le tour d’un bazar. En face du temple de Mînâkshî, il y a une sorte de marché dans un lieu très ancien et richement sculpté (c’est vraiment beau), où l’on vend toute sorte de choses : des décorations pour éléphant (très utiles), des écharpes, des objets en zinc, des bijoux, des fleurs artificielles… un vrai bazar indien. Mais attention, tous les marchés ne se ressemblent pas, et c’est un conseil que je donnerais pour les prochains voyageurs : « Acheter tout de suite si cela vous plait, vous ne trouverez certainement pas ailleurs ».

J’ai appliqué ce conseil à la lettre, il y avait dans ce souk, un marchand de tissus, où j’ai trouvé des cotonnades imprimées de fleurs (façon Caravane) que je n’ai jamais revues par la suite. J’ai craqué également pour des dessins (plus bas) colorés peints par une jeune femme pour mettre dans la chambre de mon fils. Evidemment, à ce jour, les coussins ne sont toujours pas cousus et les dessins ne sont pas encadrés !

Elle n’est pas belle la vache !