Qui a dit que les vieilleries ne faisaient pas bon ménage avec un esprit rock’n roll ? La maison a du chien comme on dit. C’est une de ces petites maisons de ville new-yorkaises, située dans le quartier de Harlem que la chanteuse suédoise Nina Persson (des groupes The Cardigans et The Camp) a investie, il y a deux ans avec son mari. Les agents immobiliers avaient prédit la gentrification du quartier. Pour l’instant rien n’est venu et désormais, elle espère qu’elle ne se fera et que le vieux Harlem gardera son âme.
C’est un peu dans cet état d’esprit que Nina Persson et son mari ont investi cette brownstone, une de ces maisons mitoyennes typiques du XIXe siècle réservées aux classes ouvrières de New-York. Ils ont essayé de retrouver son âme originelle en défaisant toute la rénovation proprette des années 90.
Ce n’est pas une démarche très courante, car l’idée était de reproduire des éléments qui avaient été enlevés : retrouver les mêmes moulures de fenêtres, la même rampe d’escalier, les mêmes portes en allant jusqu’au détail des poignées. Sur le blog, j’ai évoqué un exemple du même type, dans cet article : Redonner de l’âme à une vieille demeure.
Autres inspirations
Un mélange d’influences
Ce qui est assez frappant dans cet intérieur, c’est le mélange de style scandinave (regardez cet article sur la maison d’Anna Cate à Göterborg, il y a des points communs) et de l’esprit de New York (murs de briques et carreaux de plâtre au plafond). Cela fait un moment que je louche sur ce reportage pris en photo par Petra Bindel et mis en scène par Emma Persson Lagerberg, car j’aime l’esprit « raw luxe« , « shabby chic » de cet intérieur, mais alors revisité et secoué et en même temps si classique, une déco particulière, un style…
Véronique de Berenice Big Blog !
25 février
Un petit quelque chose de classique… et décalé. Très bel intérieur.