J’avais envie de vous parler de cette démarche expérimentale design envisagée par Steinbeisser qui cherche à modifier notre rapport aux arts de la table, et forcément remet en cause notre façon d’aborder la nourriture.
Doit-on vivre pour manger ou manger pour vivre ? Cette question n’a jamais été autant au cœur de notre quotidien.
Surtout pas de lait de vache, pas de sucre non plus (mauvais, mauvais !), évidemment haro sur l’huile de palme, les e machins et tous les trucs toxiques, n’oublions pas de sel (pas bon pour les artères) et si vous pouviez éviter en même temps le gluten, la charcuterie, d’ailleurs la viande en général, le poisson au mercure, les pizzas et les nuggets, ce serait encore mieux. Merci de privilégier le bio, le local, le bon, le sain, le non pollué, les jus d’herbe, le fait maison, le sans emballage siouplait, le cru, les aliments détox… et j’en passe.
Mais alors, qu’est-ce qu’on mange ?
En fait peut-être ce qui nous convient le mieux et qui nous fait plaisir sans tomber dans les excès, trouver le bon équilibre, vous ne croyez pas ? Ce qui est certain est qu’avec toutes ces infos, notre rapport à la nourriture ne peut faire que changer. Perso, je me pose plein de questions sans trop me bouffer la vie, c’est le cas de le dire.
Experimental Gastronomy
En 2012, Steinbeisser a lancé l’initiative « Experimental Gastronomy« , réunissant des chefs renommés et des artistes internationaux pour réaliser une expérience créative unique à travers des rencontres gastronomiques. Pour ces événements, les artistes ont créé des couverts et de la vaisselle expérimentale, uniques et sur mesure.
Cette vaisselle originale est désormais en vente sur une boutique en ligne : Jouw Store.
Plus de 35 artistes et designers ont contribué à cette collection croissante, avec de nouvelles pièces ajoutées pour chaque aliment et chaque événement annuel organisé par le studio.
Plus d’informations sur le site de steinbeisser
Julia
23 septembre
Je ne veux aucun de ces couverts ‘expérimentaux’. Ce billet est pourtant passionnant.
Clémence
23 septembre
AAhhh ! Je comprends bien. Heureusement, ça reste de l’expérimental Clignement d’œil. J’aimerais bien voir la tête de mes enfants si je leur présente une cuillère de 50 cm, mais comme je disais en réponse à une autre commentaire, j’adore les couverts de la japonaise Maki Okamoto, mais pas pour manger, pour les encadrer. J’aime leur simplicité surréaliste.
Enzo
22 septembre
Oooo c’est mignon tout ça merci beaucoup
Sandrine
21 septembre
Visiblement pas des couverts pour moi qui suis déjà (avec mes couverts traditionnels) une mangeuse pas rapide… si je veux faire autre chose de mes journées 🙂 . Je ne peux même pas dire que je les prendrai en objet déco, ils ne sont pas tellement à mon goût… sans jeu de mots ! Mais l’idée a le mérite d’exister, même s’il est dommage d’avoir besoin de ça pour que les chefs bousculent leurs habitudes et leurs clients 🙂
Clémence
22 septembre
C’est une expérience qui doit être intéressante à vivre, heureusement à ne pas appliquer au quotidien ! Je suis d’accord. Moi y a des couverts que j’encadrerais bien à défaut de m’en servir, surtout ceux de Maki Okamoto qui est créatrice de bijoux à la base, et ça se sent. J’adore ces couverts sobres, surréalistes. C’est la cuillère à 3 éléments.
kielut
21 septembre
La démarche est fascinante, pourtant les instruments m’apparaissent barbares…
Clémence
22 septembre
Ah ça, certains oui, mais pas tous. En tout cas, les mets préparés dans les plats n’avaient pas l’air barbares. Miam, miam… Je testerais bien.