Hello tout le monde, vous avez été plusieurs à réagir su l’intérieur Andi Potamkin, une déco qui ose comme si certaine personne avait le pouvoir de se créer un univers un peu à part sans suivre de modèle particulier. Ça s’appelle « La classe…, le chic de… » et tout le monde ne l’a pas [ mais on vit très aussi sans]. Vous savez c’est le genre de fille qui prend un foulard, le glisse dans ses cheveux et ça fait super bien. On se dit qu’il nous faut absolument ce foulard magique, mais sur nous, ça fait pas pareil.

Ces personnalités, on les admire, on les adore et en même temps, elles agacent [ Faut être honnête ], mais on les adore. Je pense à des femmes comme Loulou de la Falaise ou Ines de la Fressange, ou encore une qui malgré ses 90 balais est toujours là Iris Apfel, et puis il y a toutes celles que l’on croise au quotidien : la maman à la sortie de l’école qui a ce-je-ne-sais-quoi en plus. En général, leur intérieur est également super déco, infortless,  sans effort [ voilà que le franglais me reprend ], et surtout SANS COMPLEXE et affranchi du regard des autres et de la mode. C’est peut-être cela que nous devons surtout imiter.

Ne pas trop se poser de questions ? Faire surtout comme on a envie, avec les moyens du bord.

L’appartement que j’ai repéré est celui de Francesco Fraccin, il n’est pas aussi déconnant que celui d’Andi Potemkin, mais j’aime bien l’ambiance faussement négligée, pas trop étudiée qui y règne.  Ce qui marque quand on regarde la série de clichés, c’est ce long couloir omniprésent qui mange beaucoup d’espaces, mais qui a son charme. La norme actuel serait de tout casser pour mieux recomposer selon nos modes de vie actuelle, mais là le choix a été fait d’accompagner l’histoire du lieu qui date de 1850 et a vu passé de nombreux artistes et intellectuels.

La modernité vient du choix du sol, un béton ciré qui crée une globalité dans tout l’appartement. Les murs ont été simplement rafraîchis, retrouvant la suavité d’un plâtre tiré à la main.

Puis il y a le reste, toutes ses histoires accrochés aux murs, les croquis, les souvenirs, les babioles glanés avec le temps.

yellowtrace.com.au + cotemaison.fr – Photo : Simone Fiorini