Le thème du jour sera le surf avec la visite de cet hôtel The Surfrider hotel à Malibu, direction la Californie et ses spots de surf. Je ne sais pas si vous pratiquez ce sport. Pour ma part, je n’ai jamais essayé. Cette culture m’était complètement étrangère en dehors des clichés, avant de lire le fameux livre Jours Barbares du journaliste William-Finnegan. Ce post compilera donc, réflexion sur le surf et déco.
Pour commencer, je commencerai par parler décoration avec The Surfrider Hotel, parce que cela reste le sujet de ce site, et la raison pour laquelle vous me lisez. Cet hôtel n’est pas tant intéressant par son décor, somme toute banal, mais par ce qu’il est devenu. C’est un peu la même histoire que pour Les Roches rouges à Saint Raphaël. Un hôtel, ici un motel des années 50 emblématique, mais en décrépitude, a été entièrement rénové, transformé pour en faire un hôtel « branché » où même si vous ne surfez pas, vous pouvez profiter de la vue et regarder les gens dans l’eau.
Autres inspirations
Le renouveau du The Surfrider Hotel
On doit à l’architecte et hôtelier Matthew Goodwin cette transformation. L’hôtel propose 20 chambres décorées dans un style « plage » avec une palette de couleur et de matériaux ultra-simples : blanc, crème, grège, bois clair et fibres naturelles, sans oublier la pointe ethnique.
Je vous passe les détails, car vous connaissez ça par cœur.
L’imaginaire du surf
Nous avons construit un imaginaire autour du surf à travers des films cultes, des livres, des photos de magazine qui concerne autant le sport que le mode de vie qui l’accompagne. Il s’est développé tout un univers qui flirte avec la nostalgie des années 50/60. C’est en effet à cette période que le surf, venu d’Hawaï s’est développé tout doucement en Californie avant de devenir un business.
Jours Babares de William Finningan
Le journaliste William Finningan qui a mordu à l’hameçon tout jeune nous raconte tout cela à travers son livre Jours Barbares. Élevé entre la Californie et Hawaï des années 60, le surf est devenu sa raison de vivre, une addiction heureuse, un rapport bestial avec la mer, la vague. Il raconte sa longue quête à travers le monde de la vague parfaite, celle qui porte. Il expose sans vernis le froid, la douleur, ses peurs aussi, car il a bien failli y laisser sa peau à plusieurs reprises. Il parle aussi la vie qui construit à côté, son regard sur le monde et sur le surf qui se transforme en quelque chose de très commerciale.
Bref, si vous ne l’avez pas encore lu qui a reçu le Prix Pulitzer en 2016, je vous le conseille. Il faut s’extraire des passages techniques où je dois l’avouer, je n’ai toujours rien compris pour retenir le fond, le parcours et la réflexion de cet homme.
J’espère que cet article vous aura donné des envies de lecture, et aussi de déco. Je vous l’accorde, ce décor n’a pas beaucoup de caractère. Il a cependant l’avantage d’être facile à mettre en œuvre, et d’être parfait pour une maison de vacances. Même pour un intérieur « neuf » sans trop de caractère loin des plages, c’est une bonne piste pour se sentir bien chez soi sans se prendre la tête.
23033 Pacific coast Highway
MALIBU, CA 90265
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