Il n'y a pas si longtemps le mot "HIMMELI" ne signifiait pas grand chose pour moi, mais à force de les voir surgir au détour d'une photographie d'intérieur, j'ai fait le rapprochement avec les nombreux DIY proposés au moment des fêtes de Noël, et donc voila, un sujet parfait à la veille des fêtes.
Caroline Gomez crée de beaux objets dans leur apparente simplicité, le plus souvent ce sont des objets du quotidien comme ses planches à découper. Tous ses objets sont produits avec soin en série limitée, sont réalisés à partir de matériaux naturelles comme le hêtre, le lin, le cuir, et sont issus d'un travail artisanal. C'est pour cela que l'on parle de slow design, un design lent et respectueux de son environnement.
J'ai été frappée la semaine dernière en découvrant ces intérieurs aux ambiances nonchalantes, décontractées qui s'en dégageaient. Il s'agit d'intérieurs différents, et tellement semblables dans le fond. Je crois que cela tient à la façon dont les deux habitants si sont installés sans plan précis, au fur et à mesure. Il y a évidemment cet esprit bohème avec une pointe d'hippie et puis, il y a la lumière, et la chaleur de Los Angeles que l'on perçoit.
Lorsque j'ai découvert les images du catalogue Scotch Collectables, cela m'avait évoqué quelque chose de "décadent", une sorte de bourgeoisie en déroute. Je trouvais, et je trouve toujours, que leurs catalogues introduisent beaucoup de dramaturgie.
Il y a les intérieurs parfaits jusque dans le moindre détail, où même la touche de mauvais goût est calculée. Et il y a les autres qui ne sont pas moins étudiés, mais qui s'amusent ! C'est pourquoi dans mes "mots clés", j'avais inventé la catégorie "La déco s'amuse", parce que quand même la déco, ça doit rester du plaisir et ne pas être trop sérieux.
Aujourd'hui, j'avais envie de vous parler de deux intérieurs à la déco scandinave bohème, qui se ressemblent sans rien à voir l'un avec l'autre. En premier, vous avez la version classique de la décoration bohème ethnique scandinave. En deuxième, vous avez un intérieur bohème plus arty qu'ethnique scandinave, où les couleurs éclatent.
Ce matin, je vous emmène en voyage virtuel, en Toscane, visiter un havre de paix. La villa Lena est un vaste domaine avec de nombreuses dépendances que l'on peut louer, mais c'est surtout tout l'art de vivre en Toscane qui est sublimé. Le lieu est dédié aux arts, un parfait endroit pour esthète, à la recherche de nourriture pour l'âme et de repos, et aussi de plaisir.
"Le gris et le vert" est le fil conducteur de ces deux décors.
Emily Katz a les cheveux longs, s'habille à la cool et réalise des macramés. Elle vit avec son petit ami Adam dans une maison à Portland qui a tout d'un repère de hippie. Nous sommes bien dans l'antre d'une "maker", d'une artisan qui a remis au goût du jour l'art du macramé.
Le temps passe. J'ai publié cet article en octobre 2012. Il s'agissait d'un des premiers reportages parus dans le désormais "cultissime" magazine Milk Décoration en septembre 2012, dont j'avais consacré un article dithyrambique à ce sujet. Je découvrais émerveiller l'univers de la française désormais très londonienne Karine Kong, fondatrice de la boutique de design Bodie and Fou qui n'est plus.
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