Je suis restée scotchée sur place en regardant les photos du loft londonien d'Heather Kane. Il est tout ce que l'on projette comme clichés quand on imagine un loft new-yorkais : des plafonds si hauts qui ne rentrent pas dans le cadre de la photo, des fenêtres d'atelier en acier hautes d'un étage et des briques apparentes. Déjà vu, certes, mais dans son genre, il est parfait.
Halte à la grisaille ! Place à la couleur en déco ! Comment réinventer son intérieur avec de la couleur ? Une démarche pas évidente et pas si facile que cela. Les couleurs, la plupart d'entre nous en réalité ne les connaissons pas bien. A l'école, on nous apprend bien à reconnaître à travers le fameux cercle chromatique les primaires des complémentaires. On a même droit à de la pratique pour apprendre à les composer : "Du bleu et du jaune, cela fait du vert". Tout cela reste cependant assez vague et superficiel, n'est-ce pas ?
C'est incroyable l'effet "magique" que peut avoir un objet de récup' sur un intérieur. Il donne tout de suite du caractère et de la personnalité. Je vous propose de découvrir trois intérieurs au style nordique qui mettent en scène des meubles de bracante et des objets chinés, le tout avec quelques éléments modernes.
Comment vivent des chineurs invétérés ? En voici un bel exemple. Cassandra et Edward Nicholas sont des décorateurs / antiquaires, basés à Bristol, propriétaires de Dig Haüshizzle. Ils ont développé un goût particulier pour les bizarreries dans un style baroque rock’n’roll.
Il y a des boutiques qui avant d'être des boutiques sont des univers, et le Petit Florilège, c'est un peu ça : une ambiance, un style, un état d'esprit. Je ne sais pas si je raffole plus de leurs mises en scène que de la sélection des objets qui sont proposés sur le site.
Je reviens sur un sujet qui me tient à cœur : les chaises dépareillées. Cela demeure et demeura un classique en déco. En effet, les chaises dépareillées insufflent de la caractérisation à un intérieur. C'est facile à mettre en œuvre, amusant et design, même les catalogues d'éditeurs en usent et en abusent.
Dans le jardin bohème de Jean-Pierre de Taeye, il y a des tapis boucherouite aux poils colorés, un cygne qui surveille le salon, une échelle du pays Dogon, des luminaire design et des vieux meubles flamands au bois patiné qui côtoient des chaises Eames. Le tout prend vie dans une maison ancienne, typique de la ville de Gand en Belgique.
Lorsque j'ai découvert les images du catalogue Scotch Collectables, cela m'avait évoqué quelque chose de "décadent", une sorte de bourgeoisie en déroute. Je trouvais, et je trouve toujours, que leurs catalogues introduisent beaucoup de dramaturgie.
Il y a les intérieurs parfaits jusque dans le moindre détail, où même la touche de mauvais goût est calculée. Et il y a les autres qui ne sont pas moins étudiés, mais qui s'amusent ! C'est pourquoi dans mes "mots clés", j'avais inventé la catégorie "La déco s'amuse", parce que quand même la déco, ça doit rester du plaisir et ne pas être trop sérieux.
Ce matin, je vous emmène en voyage virtuel, en Toscane, visiter un havre de paix. La villa Lena est un vaste domaine avec de nombreuses dépendances que l'on peut louer, mais c'est surtout tout l'art de vivre en Toscane qui est sublimé. Le lieu est dédié aux arts, un parfait endroit pour esthète, à la recherche de nourriture pour l'âme et de repos, et aussi de plaisir.
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