Dernièrement je rencontrais une jeune femme dont le métier était d’accompagner les particuliers, et surtout les entreprises à développer l’aménagement extérieur en créant des micros jardins dans la ville. Nous avons tous aimé le mouvement urban jungle, et nous continuons de l’aimer, mais il est temps de nous approprier les espaces urbains extérieurs. Sortons les plantes des appartements et créons des micro-jardins en ville. Je vous propose d’explorer comment rendre ce projet pérenne.
L’idée n’est évidemment vraiment pas nouvelle, mais je crois que nous pourrions aller encore plus loin, en nous appropriant nos balcons, terrasses de toit ou encore rebords de fenêtre. Nous pourrions faire tellement plus, et être bien plus nombreux.
Ce n’est pas si compliqué, il suffit d’être motivé et de respecter quelques règles. Nous pouvons installer un système d’arrosage automatique en utilisant l’un des programmateurs d’arrosage sur Serres de Val de Loire, pour simplifier notre quotidien. Le temps que nous y consacrerons dépendra beaucoup de notre motivation. Nous pouvons aussi, surtout, viser la simplicité au début. Un peu de persil et quelques tomates cerises feront déjà notre fierté.
Autres inspirations
⌈ Photo en une : @nygardeninthesky ⌋
Qu’entend-on par micro-jardin ?
01 | Les objectifs du micro-jardinage en milieu urbain
02 | Les problématiques du micro-jardin urbain ?
_Jardin ou petit potager ?
_L’entretien d’un micro-jardin
03 | Choisir le bon contenant pour ses plants
_Quel contenant ?
_Drainage et substrat
Qu’entend-on par micro-jardin ?
Un micro-jardin, c’est se créer un jardin hors-sol sur un petit espace. En ville, il pourra s’agir d’investir un rebord de fenêtre, un balcon, un bout de cour intérieure, ou encore le toit d’un immeuble. La plupart des grandes villes offrent le permis de végétaliser comme à Paris ou à Lyon. Cela permet aussi d’occuper végétalement des bouts de trottoirs et des plates-bandes à l’abandon… ou des zones dans les jardins publics.
01 | Les objectifs du micro-jardinage en milieu urbain
Le premier objectif est, il me semble, de se faire plaisir. Il n’y a rien de plus satisfaisant de créer quelque chose, par nous-même ou en groupe (famille, amis, école, voisins). Cela permet de générer du lien social, et dans les centres-villes, il me semble que c’est plutôt une bonne chose.
En dehors de cela, il est possible de cultiver des légumes, des fruits et des herbes aromatiques, et de nourrir un peu sa tribu de produits frais sans pesticides !
Cela permet également de créer des points de verdure au milieu du béton et du macadam. Nous savons que la verdure a un effet relaxant en milieu urbain. Dans une certaine mesure, tous ces petits jardins maintiennent une certaine biodiversité urbaine.
Un jardin sur un balcon à Frederiksberg – Photo : Andreas Mikkel Hansen via bobedre.dk
02 | Les problématiques du micro-jardin urbain ?
La problématique majeure est de tirer le meilleur parti d’un espace réduit. Il s’agit donc de jardins miniatures, s’appuyant sur des techniques de culture hors sol.
_Jardin ou petit potager ?
Fleurs ou légumes, ce qui est intéressant ce sont les mélanges, mais l’essentiel est de viser des plantes adaptées aux environnements réduits. Il existe des variétés de mini-légumes qui ont un petit développement. Il y a aussi les légumes faciles, ceux des débutants : radis, tomate cerise, laitues qui ne nécessitent pas beaucoup de terre et poussent tous seuls. Je pense aux herbes aromatiques, parfaites pour la cuisine.
Vous devrez prendre en compte également l’exposition, le gel, les courants d’air, comme pour toute plantation.
Un jardin de ville dans une petite cour – Photo : Lene Ostenfeldt
_L’entretien d’un micro-jardin
L’avantage d’un micro-jardin est qu’il ne demande pas trop de temps, mais sans aucun doute beaucoup d’attention. Il fonctionne en circuit fermé. Il est souvent à hauteur d’homme, ce qui est pratique pour retirer les quelques mauvaises herbes. Il utilise peu d’eau, environ 2 litres d’eau par jour par mètre carré. Il demande cependant à être arrosé régulièrement, notamment dans les périodes de grosse chaleur, car étant hors-sol, il conserve peu l’humidité.
Pour vous faciliter la vie, optez pour un arrosage automatique. Notez qu’il existe des adaptateurs pour tuyau d’arrosage, conçus pour le robinet de la cuisine.
L’heure idéale d’arrosage est le matin assez tôt, ou tard le soir, afin d’éviter l’évaporation. Faites notamment attention aux écoulements d’eau, pensez à vos voisins et aux passants.
Catalogue La Redoute // Détournement de caisses de vin pour mini-potager – Photo : LLH Designs via gardenista.com
03 | Choisir le bon contenant pour ses plants
Parce que vos plantes ne pousseront pas en pleine terre comme dans un potager, il vous faudra choisir des contenants adaptés au développement de vos plantations.
_Quel contenant ?
Il existe de nombreuses solutions, proposées par les jardineries. Les pots et les jardinières seront les plus courants. Vous trouverez aussi des systèmes pour jardins verticaux, des sacs en toile géotextile, ainsi que des systèmes pour de la permaculture, c’est-à-dire une grande jardinière surélevée, permettant un mélange de plantes.
Pensez aussi à la récupération ou aux contenants maisons ! Vous ferez du bien à la planète et ferez des économies.
Dans tous les cas, il est nécessaire de choisir des contenants adaptés à la taille de vos plants, sinon, ils ne pourront se développer correctement.
Source : Canva
_Drainage et substrat
Le drainage est essentiel. L’eau doit pouvoir bien s’écouler (encore une fois penser à l’écoulement des eaux). Il est conseillé de mettre billes d’argile ou des graviers au fond de vos contenants pour drainer l’humidité.
Un substrat de qualité sera essentiel dans la réussite de vos projets. Il faudra opter pour un terreau adapté à vos cultures et ne pas hésiter à enrichir régulièrement avec du compost.
Les réalisations de Le Vert à Soi à Paris
Cet article m’a motivé à m’y mettre (nous avons de quoi faire, suite dans un prochain épisode…), et j’espère, aura donné des envies aux citadins !
Je reconnais que la réalisation d’un micro-jardin en ville est un projet à la fois simple, et compliqué. Cela demande un minimum de connaissances et de temps. Je pense qu’il faut se renseigner et lire pas mal de livres. C’est aussi un investissement. Entre les contenants et les plantes, la facture peut vite monter. La solution est de récupérer des pots (Je les récupère au cimetière !!! Regardez les conteneurs dans les cimetières.), détourner des caisses, faire ses plants, entretenir un compost…
Néanmoins, je ne saurai que vous encourager, parce que je crois que c’est une activité saine et satisfaisante (mieux que les écrans).
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