Après mes articles sur l’appel du blanc et l’exposition sur le Silence, je suis donc en phase feng shui, cette semaine. Sur cette lancée feng shui, je vous ai déniché trois intérieurs pour faire le vide dans nos têtes. Je ne les vois pas vraiment comme des intérieurs familiaux, mais comme des maisons/cabanes en lien avec la nature qui seraient des retraites. Ils sont une incitation à épurer chez nous, mais impossible pour moi en tout cas, d’atteindre ce minimalisme. Vaste sujet que la notion d’ordre qui mériterait un vrai développement, en attendant : « Visite ».
Soyons zen… Faisons le vide dans la tête. Faisons le tri dans nos intérieurs. Séparons de tout ce qui nous parasite : objets, mauvaises pensées, mari ronchon, enfants teigneux et toutes ces vieilleries qui ne servent plus. Je plaisante.
Je parle évidemment bien de faire le tri, parce que malheureusement et heureusement, il est impossible se débarrasser de tout. Par contre, on peut quand même faire le tri chez soi. Je pense que cela aide à se sentir mieux et que cela pourrait même améliorer les relations humaines. C’est dingue comme le désordre, l’encombrement peuvent jouer sur l’esprit, sans que l’on s’en rende compte.
Autres inspirations
01 | Une cabane au fond des bois près d’un lac
Ce qui avait commencé comme une maison avec des lits superposés de 4 mètres carrés construit en 1959 s’est peu à peu transformé successivement en 1981, 1997, 2003 et 2014 en une retraite modeste pour les weekends, mais très vivable. Chaque évolution et modification successives, les structures précédentes ont été conservées et intégrées, plutôt que de les effacer afin de révéler l’histoire architecturale de la cabine.
Je retient la maîtrise des matériaux et des couleurs qui mettent en valeur le travail des volumes pensés par l’architecte Olson Kunding et se combinent avec l’environnement.
L’art de vivre et le style s’offrent une cure de silence. La beauté se déleste alors des artifices de l’ornement inutile et se consacre à la recherche de l’essentiel. L’allègement de la matière, l’abstraction de la géométrie, la transparence, les effets de halo, les structures filaires, les tons éthérées, le noir et blanc composent les règles de la loi du silence formel. La simplicité épurée des formes archétypales accompagne les moments de contemplation et de repos de l’esprit. Des objets sensibles, discrets et élégants rétablissent la quiétude intérieure. Prière de ne pas déranger un minimalisme poétique et sensuel, harmonieux et luxueux. Chuuuuut…
02 | La maison de vie de John Pawson
Une autre maison que j’ai trouvée sur le très joli blog de catesthill.com, un blog qui vous plaira si vous aimez ce type d’ambiances minimalistes. The living house, imaginée par l’architecte John Pawson se veut comme un espace de calme et de réflexion. [ Il y a même une pièce de méditation. ] Située aux milieux des collines du pays de Galle, vous pouvez louer cette maison.
La conception de la maison, qui peut accueillir six personnes, est axée sur le concept d’une retraite où la sérénité, la contemplation et la réflexion sont un tout. C’est un lieu qui plongera le visiteur dans une zone de calme extrême, le laissant revigoré au bout d’une semaine pour qu’il puisse reprendre ses activités dans le monde.
03 | Une cabane d’aujourd’hui
Et si nous pensions notre maison comme une retraite scandinave… Kati Hienonen a reconstruit la maison d’été de son enfance près d’un lac. La cabane était en ruine. Elle a décidé de la remplacer par une nouvelle en s’inspirant de la maison d’origine. On y retrouve toute l’esthétique scandinave avec l’utilisation du pin comme principal matériau, mais cela donne une maison minimale chaleureuse.
Julia
29 janvier
Parmi ces trois exemples sublimes, coup de coeur perso pour le No 1 , du fait de la succession d’espaces intérieurs tantôt lumineux, tantôt tamisés et de cette verdure boisée très proche comme sur la première vue. Donc totalement en phase avec les commentaires soulignant l’importance d’une nature non domestiquée, ne serait-ce qu’un mini jardin très luxuriant visible bien sûr depuis l’intérieur par de généreuses ouvertures. C’est ce qu’a réussi un ami paysagiste dans une petite extension de sa maison de ville, en elle-même plutôt ordinaire, dépaysement zen garanti en toutes saisons par le pouvoir de l’imagination.
Bertille
28 janvier
Elles sont magnifiques toutes les trois – comme Pierre je pense que le charme ne fonctionne qu’avec l’environnement extérieur – hors de ce contexte on aurait du mal à en apprécier le dépouillement ou à ressentir la sérénité qui se dégage de la nature qui pénètre par de larges ouvertures.
verte
28 janvier
vivement la semaine prochaine et la deco rock en roll!
lolabelle
27 janvier
Bon ben, je ne vais pas être très originale mais j’adore les 3!!
Normal puisqu’en ce moment (et sans doute l’effet je moutonne sur la blogo), je suis en mode bois, blanc et épure…oui, je sais, rien de très original, je l’avais dit 🙂
Pierre
27 janvier
Toute cette zenitude est quand même très conditionnée par les environnements (forêt, lac, campagne verdoyante)…
j’ai un coup de cœur pour la première que je suis allé visiter plus en profondeur sur son site. (merci pour les petits mots en couleur dans le texte) et merci pour le calme !
Miryam
27 janvier
J’en reste… sans voix, merci Bonne journée !