Il y a quelque temps, à la lumière d’un intérieur ancien, très simple, un poil rustique, je vous interrogeais sur votre propension à aimer l’ancien ou pas. C’est le genre de question que vous pourriez vous poser, si vous souhaitiez connaître mieux vos goûts en décoration et aménagement intérieur. À travers cette visite d’un intérieur minimaliste d’inspiration japandi, je récidive avec une nouvelle question que vous pourriez aussi vous poser : quelle est votre bonne dose de minimalisme ?
Ce n’est pas la première fois que je m’interroge sur ce blog, à propos du minimalisme. Pour cette raison, je ne vais pas revenir sur la définition du minimalisme, ni sur la manière d’y parvenir. Je vous laisse relire mes articles (ci-dessous) qui traitent déjà le sujet.
Cet article est surtout un prétexte pour continuer mon investigation sur les bonnes questions déco que nous devrions nous poser quand nous aménageons, souhaitons redécorer ou améliorer un espace à vivre.
Autres inspirations
Pourquoi réfléchir sur les concepts du minimalisme ?
Je crois sincèrement que le minimalisme a du bon. La surcharge d’objets génère, quoi qu’on en dise une forme de stress. Ils encombrent nos intérieurs et nos esprits.
Néanmoins, le vide génère du stress également. Je suis persuadée que cet intérieur pourrait provoquer des crises d’angoisse à certains d’entre vous, parce que trop vide.
Maximalisme ≠ Minimalisme
Le maximalisme, l’autre terme pour exprimer en déco, l’accumulation de motifs et d’objets, est l’exact opposé du minimalisme. Pour autant, le maximalisme ne veut pas dire non plus : tout et n’importe quoi ! Nous pouvons cumuler des objets sciemment, de façon organisée sans que notre intérieur soir submergé. Je ne dirais pas « en pleine conscience », comme dans les livres sur le bien-être. Il y a néanmoins de cela. Faire les choses consciemment, et non pas se laisser déborder par les objets.
Nous en revenons à cette interrogation : quelle est votre bonne dose de minimalisme ?
Interrogez-vous sur là, où vous placeriez votre curseur : minimalisme ↔ maximalisme. Nous n’avons pas tous la même appréciation de l’ordre et du désordre, du vide et du plein. Nous n’avons pas tous les mêmes besoins, mais y réfléchir permet d’avancer.
Un mot sur cet intérieur minimalistique
Il n’y a rien, ou peu de choses.
Dites-vous que cet appartement est sans doute, mis en scène pour sa mise en vente sur le site immobilier anglais, The Modern House. Peut-être que dans la vraie vie, il y traînerait des objets du quotidien qui viendraient perturber cet environnement blanc. J’ai connu des gens qui aimaient vivre dans ce genre de décor monacal, et après tout, pourquoi pas ? Après des journées de travail, le besoin d’un espace serein est favorable au repos et à l’introspection.
Cet appartement de deux pièces est le résultat d’une savante collaboration entre le propriétaire actuel et les architectes Daytrip.studio. Il occupe les deuxième et troisième étages d’une maison construite en 1850.
Ces intérieurs victoriens ont été entièrement reconfigurés autour des principes d’organisation de la lumière et du flux, créant un ensemble vraiment moderne d’espaces de vie généreux. » Je n’en dirai pas plus. Je vous laisse visiter le site de cette agence qui cultive ce style.
Personnellement, je ne pourrais pas vivre dans un environnement aussi vide. Malgré tout, j’aime avoir des espaces vides dans mon intérieur et je lutte avec conviction sur l’accumulation d’objets inutiles, … pour des résultats mitigés.
Claire D.
31 janvier
J’adorerais tendre vers un minimaliste très épuré ! Mais dans les faits, avec notre vie quotidienne, c’est loin d’être évident.
Je crois que le secret réside dans la surface : il faut de la place (des nombreux rangements !) pour stocker tout notre matériel nécessaire, ces objets dont nous avons besoin mais que nous ne souhaitons pas voir au quotidien.
C’est cet équilibre propre à chacun entre sa déco idéale et ses contraintes de vie qui fait les plus beaux intérieurs, je trouve ))
Clémence
3 février
Bonjour Claire,
C’est vrai que le secret réside dans la surface, mais je suis néanmoins, convaincue, plus on habite petit, mieux il vaut réduire nos biens et aller vers le minimaliste avec des aménagements agencés, pour ne pas étouffer.
Je reconnais que ce n’est pas facile, et je suis la première à ne pas y arriver, mais j’en parle et je le conseille, parce que je sais qu’après, on se sent mieux dans notre intérieur.
Bonne soirée,
Clémence
Fabienne
28 janvier
Pour ma part, je choisis sans l’ombre d’une hésitation le maximalisme… mais rangé ! Et ce n’est pas incompatible !
Sylvie G
23 janvier
Je pense qu’une même personne, selon les périodes de sa vie, peut aimer le minimalisme puis le maximalisme ou inversement. Et je ne fais pas de parallèle entre maximalisme et manque de rangement, car pour ce que je peux voir de cette nouvelle tendance, il me semble que c’est tout particulièrement bien rangé. Comme le minimalisme ne me semble pas signifier une absence de livres, souvenirs… mais juste des placards fermés pour les y enfermer, et ce pour des tas de raisons qui peuvent aller de la simplification du ménage, au besoin de ne pas buter du regard sur des objets lorsqu’on veut se reposer. Me concerant j’aime bien les deux, ce qui compte pour moi c’est la cohérence, l’équilibre. De fait, une maison victorienne à la déco maximaliste , ou un appartement ultra contemporain à la déco maximaliste me conviennent mieux que l’inverse.
Sylvie G
23 janvier
je corrige la dernière phrase de mon précédent message : ou une appartement ultra contemporain à la déco minimaliste
Bordes
23 janvier
Plutôt ok pour alléger le cadre de vie, mais le vide ici faut un peu trop « déco » … résisterait il a la « vraie vie »?
Merci en tout cas, très intéressant comme toujours.
lizagrece
22 janvier
Je n’aime pas le désordre et en cela le minimalisme pourrait me plaire mais une maison c’est aussi le reflet de celui ou celle qui y demeure . Une maison sans livres, sans souvenirs de voyages c’est un peu triste et impersonnel
Cécile
21 janvier
Je trouve ces intérieurs minimalistes un peu tristounets, surtout quand ils sont monochromes. Le charme a du mal à opérer, même dans un interieur rustique.
Pierre
21 janvier
La juste mesure du minimalisme, c’est quand la voix et les sons ne résonnent plus dans la pièce. Tant que la voix résonne dans une pièce, j’ai l’impression d’être sur un chantier… et qu’il y manque évidemment quelque chose pour qu’on s’y sente bien. J’ai quand-même l’impression que les gens qui habitent ces intérieurs n’aiment ni les livres, ni les fleurs, ni les objets… peut-on avoir un tel intérieur et aimer chiner par exemple ?
isa
20 janvier
Vraiment pas pour moi, en revanche très pratique pour faire le ménage 😉
Amy
21 janvier
Tout-à-fait d’accord avec vous. Ça fait penser à une chambre d’hôtel, je ne pourrais pas vivre là-dedans. Il faut de la vie, des objets, des livres, et juste assez d’ordre pour s’y retrouver et faire le ménage ☺️.