Parfois, par le biais du blog, j’ai le plaisir de croiser la route de créateurs, dont j’ai envie de partager le travail, par ici. Aujourd’hui, je voulais vous présenter le travail de Laur Meyrieux qui crée des papiers peints à la feuille. J’ai tout de suite accroché avec les motifs de ses papiers peints, inspirés des techniques traditionnelles japonaises du shibori. Dans sa collection que je vous laisse découvrir sur son site, j’ai sélectionné deux modèles : Arimatsu en bleu et Wabi, celui en vert, que j’ai mis rapidement en scène chez moi.

Vous savez comme j’aime le papier peint. Il y en a pas mal chez moi, même si je n’en mets pas partout. Le papier peint est un élément décoratif qui peut vraiment rendre un décor plus attrayant, surtout quand on joue avec. Je pars souvent d’un papier peint et je construis l’espace en fonction de ce choix. Je le marie avec de la couleur et n’hésite pas à y poser des cadres. Cela dit, je ne le pose jamais sur la totalité de la pièce, mais seulement pour souligner un mur.

Les papiers peints de Laur Meyrieux sont parfaits, si vous aimez ce genre de démarche décorative.

Autres inspirations

Papier peint « Wabi » – Terre

Comment utiliser les papiers peints ?

Ils sont imprimés en France, à la feuille et permettent une multitude de possibilités. Les feuilles de 60 cm x 85 cm peuvent, en effet, s’utiliser verticalement, et même horizontalement. Il est possible de mixer la verticalité et l’horizontalité comme le montrent les exemples ci-dessous. Elles se vendent en lot de 3, 6, 10, 15, 20, 30, ou 40 feuilles.

Contrairement aux papiers peints traditionnels en rouleau, les feuilles ou dominos, offrent énormément de possibilités créatives. Elles peuvent être posées sur un mur en les accolant les unes à côté des autres, derrière une tête de lit par exemple. Ce que je trouve plus intéressant est de s’en amuser pour créer une composition unique sur un mur, à côté d’un meuble, autour d’une porte. Je rajouterai, puisqu’on me l’a déjà demandé, cela est aussi facile à poser qu’un papier peint en rouleau.

J’adore, parce que ses papiers peints sont comme des tableaux. 

Papier-peint « Aritmastu » – Nuit

Les inspirations de Laur

Laur Meyrieux a passé quelques années au Japon. De cette expérience en immersion, elle s’est imprégné de la sensibilité japonaise aux matériaux vivants. C’est donc, tout naturellement, que ses papiers peints s’inspirent de la technique du shibori, technique japonaise de teinture à réserve par ligature sur tissu. Chaque planche est unique. Ce qui donne vraiment du caractère et de la profondeur à ses motifs est qu’elle les travaille comme une « œuvre ».

Elle sélectionne des papiers d’Asie qu’elle froisse, plie, défroisse, replie, ligote ; elle explore la matière, puis intervient en peignant avec des encres. À la suite de cette étape de création, elle photographie ses œuvres pour une étape de post-production numérique ; elle met alors en exergue la matière et travaille la gamme de couleur pour la collection de papier peint.

1 – Papier-peint Laur Meyrieux : « Wabi » – Or // 2 – « Elixir » – Nuit bleue // 3 – « Resonance » – Terre et ocre // 4 – « Memory » – Ginkgo d’automne

« Arimatsu » – Poudre d’Or

« Wabi » – Terre

« Elixir » – Nuit bleue et « Aritmastu » – Nuit

⌈ Les trois visuels ci-dessus, sont de @myriambalay ⌋

J’espère que vous avez été séduit par cette proposition. Vous pouvez retrouver toute sa collection sur son site. Est-ce que cela vous plaît ? Avez-vous déjà testé les papiers-peints à la feuille ?