L’intérieur dont je vous parle aujourd’hui donne sur l’Hudson à New-York. C’est la deuxième fois que je vous en parle, parce que je le crush trop ce loft. C’est celui d’Andi Potamkin, galeriste et amatrice d’art, qui cultive un style sans style bien à elle. L’ambiance photographique y est traduite de façon complètement différente que dans ce premier reportage, avec des filtres bleutés. L’accent est mis sur tout ce qui est un peu décalé comme ce tabouret en poil de chèvre et sa plante posée dessus (pourquoi ??), avec en arrière fond une photo de ciel et des livres posés sur des parpaings.

Face à la conformité des intérieurs qui reproduisent souvent avec talent les mêmes recettes, personnellement, cela me fait du bien de voir des intérieurs qui ne ressemblent qu’à eux-mêmes. Très honnêtement, ça m’a remis un peu en cause sur ma façon d’aborder mon blog. Mais bon demain, je repars sur les meubles bruts et le néorural, parce que tout le monde n’est pas Abigail Ahern ou Andi Potamkin. Cependant, je vous promets des articles qui déménagent un peu plus à l’avenir. Qu’est-ce que vous en dites ?

Autres inspirations

Un intérieur crush

Avec mon anglais d’aéroport, il y a un mot anglais qui j’ai bien repéré « Crush…« . En gros, ça veut dire : j’ai le béguin, j’adooooore trop ! Et du crush (pas le chocolat), on en met partout. Je croyais que cela indiquait un truc un peu décalé, genre un siège en moumoute, un coussin léopard, mais non, cela serait simplement le degré au dessus de « j’aime » avec une pointe d’excitation. En gros, je « kiffe ». Et tout le monde peut donc avoir son degré de crush.

La décoratrice, blogueuse, femme d’affaire so british [Je me sens l’humeur franglais aujourd’hui], Abigail Ahern dont j’ai fait à maintes reprises l’éloge sur sa manière décalée d’aborder la décoration d’intérieur a créé une catégorie sur son blog « House crush« .

Cela faisait un moment que je n’étais pas passée par son blog. Il a fait peau neuve et cela lui va bien. Ce que j’aime chez les Anglais et que traduit bien Abigail Ahern, c’est le côté « mauvais goût ». Ce qui ne veut pas dire que les Anglais ont mauvais goût, ne me fait pas ce procès d’attention. Je veux parler surtout de leur esprit déjanté, décalé, original. C’est quand même eux qui ont inventé la reine d’Angleterre, les punks et le rock’n roll. En déco, comme en habillement ils n’ont peur de rien, même la reine mélange tartan et tissus à fleurs dans son palais et se ballade en tailleur jaune poussin !

Donc, inspirons nous des Anglais et osons !