Je me suis enfin décidée à m’acheter le livre The Kinfolk Home… deux ans après sa parution. J’avais hésité sur le coup. J’ai tellement de livres. Puis, je suis retombée sur cet article écrit à l’occasion de la sortie du livre avec ces deux intérieurs incroyables, pris en photo par Pia Ulin. Cela m’a alors décidée à me le procurer et à vous en parler à travers deux intérieurs de Los Angeles, au luxe zen. Je me suis dit qu’il faisait quand même partie des indispensables d’une bibliothèque, consacrée à la décoration. Néanmoins, nous pouvons nous poser la question, s’il a eu de l’influence, a-t-il inventé un style ? Je vous dirais tout de suite que non.

Le style Kinfolk, dont on comprend le sens sans être capable de vraiment le traduire en français, fait tellement parler.

Au début, j’interprétais « kinfolk » comme un retour à une certaine vision de la vie « champêtre ». C’était certainement le cas à la base comme le montre l’intérieur des fondateurs du magazine éponyme , une maison en bord de la mer, tarte aux pommes, déco de bric et de broc…

Aujourd’hui, Kinfolk en tout cas, tel que le magazine continue à explorer ce style de vie est devenu quelque chose de plus « intellectuel », plus design, plus minimaliste scandinave, moins bohème. C’est plus « snob » aussi, quelque part.

On retrouve comme fil conducteur, ces notions de « slow living » et de « slow life » auxquelles j’adhère complètement sans y arriver. Il y a aussi cette idée de « nature », de « convivialité », une recherche de simplicité et d’authenticité. Le style fait également écho aux valeurs de l’écoresponsabilité, avec ce goût pour le mobilier vintage, l’artisanat ou le bricolage maison.

Autres inspirations

The Kinfolk Home: Interiors for Slow Living de Nathan Williams

En 2013, quand Nathan Williams a publié The Kinfolk Table, il a transformé partout dans le monde, notre vision des rassemblements autour de la table. Dans ce livre, il applique sa philosophie à la maison : « ralentir, simplifier sa vie et cultiver sa communauté », donc en gros les principes du minimalisme.

Il nous conduit dans 35 maisons à travers le monde, en Scandinavie, Etats Unis ou encore au Japon. Chaque foyer est différent. Certains sont ultra-contemporains, d’autres très anciens, mais tous ont été conçus avec soin, lentement et beaucoup d’attentions.

La maison de Jenni Kayne et Richard Ehrlich

Sur les 35 intérieurs présentés dans le livre The Kinfolk Home, cette maison située à Los Angeles est une de mes préférées. La lumière naturelle, la palette de couleurs neutres et de bois créent une belle atmosphère. J’aime cette utilisation de matériaux naturels comme le bois brut, les tapis et textiles ethniques, mettant en valeur du mobilier scandinave.

Toutes les photos : Pia Ulin pour Kinfolk Home

La Maison de Jessica de Ruiter et Jed Lind

J’aime aussi cette maison située à L.A.. On la croise souvent dans les magazines déco. En fonction de la lumière et du cadrage, l’ambiance peut être complètement différente. Vous pouvez ainsi voir un autre reportage de cet intérieur sur marthastewart.com ou encore sur thehivemag.com.

Alors, tout tient de la photo ? En partie sans doute, je me suis laissée prendre par les photos de Pia Ulin qui confèrent à l’ensemble une ambiance zen. Je l’aime aussi en plein soleil, mais je ne sais pas, ce n’est pas pareil. Elle perd un peu de son charme.

Toutes les photos : Pia Ulin pour Kinfolk Home

J’ai longuement feuilleté The Kinfolk Home ce week-end, et il m’est apparu que tous ces intérieurs avaient un fil conducteur : l’absence de motifs et de couleurs vives. Et moi, j’aime assez cette esthétique, sauf que je n’ai pas envie de me priver du jeu de la déco qui consiste à mélanger « couleurs et motifs ». Je veux rester turbulente.

Et vous qu’en pensez-vous ? Avez-vous acheté ce livre ?