Quand on aime chiner, le risque est de transformer sa maison en une brocante privée. C’est un peu ce qui m’est arrivé, et cela a été un crève-cœur de se séparer d’une grande partie de mes trouvailles, mais impossible de faire autrement lors de notre aménagement à Lyon.
Parce que la question est de savoir si le plaisir de chiner est procuré par le fait de chercher, dénicher ou bien résulte du plaisir de posséder une pièce chinée. Il faut sans doute trouver un juste équilibre. La solution serait de chiner que ce dont on a besoin et donner ce que l’on remplace : une nouvelle chaise, une autre au rebut, sinon c’est le risque majeur de l’accumulation, du symptôme de la « collectionnite », et adieu l’adage « less is more ».
L’autre solution est d’en faire un métier, c’est ce que s’est résolu à faire Nina Banggren. Elle entrepose ses trouvailles, dénichées en France (elle a croisé la route d’un Didier dans un café parisien) dans sa maison Grünerløkka à Oslo. Elle ouvre régulièrement ses portes pour des ventes éphémères sur le principe des magasins pop up. Son intérieur est en constante évolution. Le décor de la cuisine simple et moderne et le canapé profond sont les seuls éléments fixes. Tout le reste est remplaçable.
BarbaTruc et Recup
30 mars
C’est vivant, gai et coloré, avec de l’esprit en plus, j’aime!
Mathiilde
29 mars
J’adore la couette de la chambre haha !