C’est où le bout du monde ? C’est peut-être là, à Cabo Polonio en Uruguay. Il n’y a pas de routes pour aller à Cabo Polonio. C’est sans doute qui ce qui a préservé l’endroit. Pourtant l’autoroute passe à 7 km. On s’y rend en 4×4 à travers les dunes ou à pied. La région n’a toujours pas d’électricité, ni l’eau courante. Les quelques maisons de cette ville se fournissent grâce à l’énergie éolienne et en se servant de générateurs, bien qu’il y ait un phare, alimenté par le réseau national. Les résidents obtiennent de l’eau des puits ou recueillent l’eau de pluie.
Bref, l’endroit est rude, battu par les vents, mais comme souvent prenant. Puis là, il y a cette cabane, rustique et humble. J’avais posté ces quelques images captées par le photographe Javier Csecs pour le magazine Espacio Living en 2012. J’ai eu envie de remettre debout cet article, car l’endroit m’inspire.
Autres inspirations
Le sable, le vent, la mer… et une cabane
Il n’y a rien, mais il y a la nature. Pour moi, le vrai luxe est de pouvoir m’immerger dans la nature sauvage, car elle devient rare. Les plages bombées, ce n’est pas pour moi. Je dois reconnaître que l’endroit répond parfaitement à cette demande, parfait pour se déconnecter. J’imagine qu’il n’y a pas d’antennes relai 5G. Pour autant, je ne me confinerai pas des mois durant par ici.
La déco est sommaire
Je pourrais dire qu’il n’y a pas vraiment de déco, mais ce serait mentir. L’intérieur est en effet pensé avec beaucoup de soin, même si l’aménagement reste rudimentaire. Quelque part, c’est complètement dans l’esprit minimaliste du moment. Tout est réduit à l’essentiel, un matelas, des poufs pour s’asseoir que l’on peut sortir dehors, une table basse, un peu de vaisselle… L’esprit est clairement scandinave avec une palette de blanc, mariée avec des matériaux naturels.
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