Quand j’ai vu les photos de cet intérieur sur le site Remodelista, je l’ai immédiatement reconnu. J’avais écrit un article dessus en 2013, autant dire une éternité dans le monde de la blogosphère, Ambiance monacale pour l’appartement de Mona Kowalska. J’y parlais aussi du désordre, de l’accumulation de biens et de cette impression d’étouffer. J’ai donc retrouvé la maison de Mona Kowalska dans le livre Brooklyn Interiors, signé Kathleen Hackett. L’intérieur est toujours aussi dépouillé. C’est un antre d’artiste, sans aucun doute, ce qui m’attire dans ce type d’intérieur. Ils sont inspirants, parce que ces décors ne répondent aux diktats de la mode décorative. C’est un mélange de meubles anciens, d’objets bidouillés, d’œuvres d’art, de livres. Le tout est toujours mis en scène avec un grand flou artistique.
C’est amusant de voir que les choses n’ont pas tellement évolué par rapport à ce que je vous racontais il y a 3 ans : ce besoin de dépouillement. Aujourd’hui, je me sens mieux dans mon intérieur qu’à l’époque, même si ce n’est pas encore ça, car ce n’est pas encore « chez nous ». L’appartement est incommensurablement plus confortable que ma maison d’avant, cela reste cependant de la location où je ne peux pas envisager des changements d’envergure (genre casser une cloison et repeindre le plancher, créer de vrais rangements).
En tout cas, je l’ai rendu « propre » en le repeignant et je range : halte au désordre. Enfin, j’essaie LOL, car la tâche est ardue. Il y a une armée qui sème la pagaille dans mon intérieur. En effet, une des clés de la déco est l’ordre. Le désordre faisant partie de la vie, il faut juste essayer de le canaliser sans être maniaque, ce que je ne suis vraiment pas ! Mais cela fera partie d’un prochain billet, car il y a tant à dire sur le sujet.
Autres inspirations
Je trouve cet intérieur toujours aussi beau. Minimal. Et bohème. Les deux vont parfois ensemble bizarrement. J’ai appelé ce style : Bohème minimal. La maison de ville, une browstone de New-York n’a pas besoin de beaucoup pour être mise en valeur. Elle a tellement de caractère qu’elle serait belle vide ! Les quelques meubles chinés semblent flottés dans l’espace. Les livres rangés sont posés de façon informelle sur une console « banc » au milieu d’une pièce.
J’aime aussi ces nouveaux clichés de cette maison avec la maîtresse des lieux, la designer Mona Kowalska et sa fille, saisis par Matthew Williams. J’ai tellement aimé ce reportage que j’en ai commandé le livre Brooklyn intérior par Kathleen Hackett (éditionRizzoli).
Corinne (Couleur Café)
23 mars
Très bel intérieur ! J’adore !